LES CRETES DE PRASL

Publié le par Le mont blanc des Mici

  Les CRETES de PRASL

Depuis notre sortie à la Tête de l’Enchastraye, le 7 novembre, nous n’avons plus fait d’entrainement !!!

En cause, une météo capricieuse et des agendas « surbookés » pour les uns et les autres.

Mais à 4 mois à peine de l’échéance, il nous reste plus grand choix si nous voulons mettre toutes les chances de notre côté pour relever notre défi. Tous plus motivés que jamais, nous avons redéfini un programme d’entrainement « intensif » jusqu’à la date ultime.

Samedi 17 avril, nous nous retrouvons à Saint-Martin de Vésubie, lieu de rendez-vous pour découvrir ce magnifique parcours de crêtes au cœur des prestigieux vallons de Fenestre et de la Gordolasque.
Nous avons décidé de partir tôt (7h30) pour profiter d’une meilleure condition d'enneigement. Mais en raison des fortes chutes de neige de cet hiver, nous sommes contraints de laisser nos véhicules à presque 4kms du point de départ initialement prévu. Nous croisons quelques personnes sur le parking, elles seront les seules que nous verrons de la journée. Un sentiment de solitude nous envahit.


C’est donc sur ce tronçon supplémentaire, raquettes aux pieds  pour les uns et ski de rando pour les autres, que nous démarrons cette ascension.  L’atmosphère est hivernale, le ciel est bas, un épais manteau neigeux recouvre le paysage et quelques flocons épars tombent. C’est apocalyptique, sachant qu’à deux heures à peine nous scrutions le soleil levant en bord de mer.
Les premiers kilomètres se font sur une pente douce ce qui permet à nos organismes plus habitués à l’effort de s’échauffer, puis nous pénétrons dans un sous bois où le chemin devient plus étroit et où le dénivelé s’accentue.

L’épais manteau neigeux et le peu de visibilité rendent notre progression  difficile. David, notre premier de cordée du jour, tente de retrouver le chemin disparu sous la  neige. Quelques hésitations, quelques fausses pistes et nous voilà de nouveau dans la bonne direction. Merci le guide !!! 

La neige se fait plus dense, le vent se met à souffler par rafales et fait disparaitre nos traces, c’est la tempête orchestrée par la Lombarde.
Nous atteignons un vaste vallon dégagé, où l’espace d’un instant, l’horizon s’éclaire, nous laissant entrevoir le paysage environnant. Mais de nouveau le ciel s’obscurcit et nous replonge dans cet univers totalement blanc, distinguant à peine le relief.  

Les organismes affaiblis par le manque d’entrainement et les soucis de santé pour certains, peinent de plus en plus. Le rythme se fait plus lent. C’est  à quelques mètres des crêtes que le groupe en raquette décide de prendre de l’avance pour  entamer la redescente pendant que les autres en ski continuent l’ascension jusqu’à la crête.

Nous attaquons la deuxième partie du retour par une pente très raide et très inconfortable. Nous sommes vite remis dans le rythme. Heureusement, elle est de courte durée.

La descente enchante les skieurs, pour les autres en raquette elle paraît interminable. Nous rejoignons les véhicules vers 15 h, heureux et à la fois épuisés par les efforts consentis.  
 
La pression commence à se faire sentir avec le désir toujours aussi intact de réussir notre mission.

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